Ce matin, les membres de la Fondation Rennes 1 se sont réunis au PNRB autour du thème de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et la performance financière.
Je rappelle ici que la RSE s’entend en matière de performance globale de l’entreprise : bonnes relations avec ses clients et ses fournisseurs, bien-être de ses salariés, respect des droits humains et de l’environnement, qualité, esprit communautaire…
La première partie relatait les travaux de recherche d’un étudiant autour de la corrélation entre la RSE et le cours de l’action d’entreprises appartenant à un échantillon de sociétés américaines cotées en bourse.
A notamment été évoqué le lien entre la performance financière et la motivation de la politique de RSE. J’y ai notamment retenu que les stratégies portées avec les notions de long termes et de durabilité semblaient plus performantes que les stratégies qui semblaient davantage orientées dans un but de conformité, de notoriété ou d’ « enracinement » du manager. D’ailleurs, dans cette étude, il est important de rappeler le contexte avec d’un côté les intérêts des dirigeants et de l’autre les intérêts des actionnaires.
Dans une deuxième partie, un représentant de la Banque de France a présenté les observations construites à partir d’études entre l’implication RSE d’une entreprise et son risque « bâlois ». Les études semblent mettre en évidence un lien, certes fragile, mais existant entre l’implication RSE (ou ce qui s’en approche) et la diminution du risque de défaut.
Les échanges ont suivi notamment au sujet de la difficulté d’arrêter des critères communs en matière de RSE, leurs mesures et leurs contrôles.
J’ai notamment retenu un lien avec l’atelier précédent qui traitait de l’intelligence collective. J’ai remarqué dans ces deux ateliers la présence plutôt forte, sans être citées, de la bienveillance et de la confiance. Et si finalement, nous résumions le réflexion au fait qu’une gouvernance performante est une gouvernance bienveillante et qu’ainsi, elle permet d’établir une relation de confiance et de bien être au travail entre l’entreprise, ses salariés, ses fournisseurs, ses clients, ses partenaires, ses actionnaires… Il est peut être également inutile de mesurer l’implication RSE, d’avoir un meilleur score RSE que l’an dernier ou que son concurrent. Il s’agirait en fait d’ « être RSE » ou pas ou de « se sentir RSE » ou pas ou de « bien se sentir RSE » ou pas : une histoire de conscience finalement…